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Centrafrique :Touadera reconduit Félix Moloua au poste de Premier Ministre

Cinq mois après la promulgation de la nouvelle constitution du 30 juillet dernier, qui a basculé le pays dans la 7ème République, le chef de l'État Faustin Archange Touadera vient de remanier son gouvernement, qu'il a rendu public ce jeudi 4 janvier.


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Dix nouvelles figures ont fait leur entrée dans ce gouvernement de Félix Moloua 2, dont trois ministres d'État à savoir Aurélien Simple Zingas, Jean Wilibiro Sako et Djoubaye Abazene qui occupent respectivement les portefeuilles de la justice, de l'éducation nationale, voire du désagrément, démobilisation et rapatriement.

Ces nouvelles figures politiques sont entre autres, Richard Filakota qui occupe désormais le ministère de l'économie et du plan, longtemps détenu par Félix Moloua. La conseillère du chef d'État en matière de la protection de l'enfance Josiane Bemaka-Souï s'occupe désormais du ministère de l'action humanitaire, en remplacement de Virginie Mbaïkoua.


Le jeune Héritier Donneng, l'Allier de Touadera qui se réclame toujours le porteur du projet de la nouvelle constitution du 30 juillet dernier, s'est taillé aussi la part du lion, en occupant le département de la jeunesse, en remplacement de son ancien patron Brian Reboas.

Le mathématicien Ernest Mada suite la direction du cabinet à la primature, au profit de l'offre du secrétariat général du gouvernement. Le coordonnateur du mouvement Beoko Thierry Akoloza substitue Léa Mboua Doumta au département du commerce et de l'industrie.

Gervais Mbata, le soutien à l'ombre de Touadera accepte cette-fois ci d'entrer dans le gouvernement, le désormais ministre des eaux et forêts. Tandis que Marthe Kitimat s'empare du ministère du genre et de la protection de la famille.

Hyppolite Ngaté est désigné au poste des petites et moyennes entreprises, Françoise Ramadan aux arts, à la culture et au tourisme.

Quelques fidèles du chef de l'État ont maintenu leurs postes dans le gouvernement remanié par Touadera. Gontran Djono-Ahaba des transports, Claude Rameaux Biro de la défense, Sylvie Baïpo Témoin de la diplomatie centrafricaine, et l'argentier de la nation Hervé Ndoba.


Parmi les anciens qui se sont vus maintenir leurs postes, l'on note aussi la présence de Michel Nicaise Nassin de la sécurité publique, Justin Gourna Zako de l'économie numérique, Thierry Kamach de l'environnement, en passant par Pierre Somsé de la santé puis Marcel Djimassé de la fonction publique.

Il y a aussi le ministre de l'énergie Arthur Bertrand Piri qui garde son portefeuille, Hassan Bouba maintient sa position au département de l'élevage, et Bruno Yapandé à l'administration du territoire. Jean Lauren Syssa Magalé de l'enseignement supérieur s'est maintenu, Rufin Benam Beltoungou des mines détient encore son poste.

Sans oublier les dames Nicole Nkoué de l'urbanisme et Michelle Mouanga du travail qui ont maintenu aussi leurs postes.

La particularité de ce remaniement apporté par Faustin Archange Touadera, est le décalage de certains anciens ministres à d'autres postes ministériels. Il s'agit de Guismala Amza qui quite le ministère des équipements pour décrocher le portefeuille de l'agriculture.


Le ministre chargé du secrétariat général du gouvernement Maxime Balalu part à la commande de la communication et des médias, désormais porte-parole du gouvernement.

Il faut noter que Gilbert Toumou Deya maintient aussi sonbposte du ministre délégué au désarmement, démobilisation et rapatriement, au côté du ministre d'État Jean Wilibiro Sacko.


Le décors du gouvernement post-constitution est déjà planqué, maintenant les yeux sont rivés sur la désignation du nouveau vice-président prévu par la nouvelle constitution.

Est-il vrai que la carte sera jouée entre le député Évariste Ngamana et le directeur de cabinet du chef de l'État Obed Namsio, comme murmurent les caciques du régime dans les couloirs de la présidence et de l'assemblée ?


Attendons de voir si Faustin Archange Touadera portera son curseur sur quelle figure politique comme son vice-président, qui aura la lourde tâche de l'accompagner dans sa mission à la tête de l'État centrafricain, pour cette 7ème République.

 
 
 

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