Présidentielle 2025 au Cameroun : Jean Blaise Gwet, une candidature de renouveau dans un paysage politique en mutation

J.B Gwet devant la presse

Alors que les élections présidentielle et législatives prévues pour octobre 2025 s’annoncent cruciales, le Cameroun entre dans une phase charnière de son histoire politique. Après plus de quatre décennies de gouvernance sous Paul Biya, de nombreuses voix appellent à une transition et à un renouvellement de la classe dirigeante. Dans ce contexte, Jean Blaise Gwet, président du Mouvement Patriotique pour le Changement du Cameroun (MPCC), émerge comme une figure à suivre.

Un profil singulier dans l’arène politique.

Jean Blaise Gwet, homme d'affaires et acteur de la société civile, porte une vision résolument tournée vers le changement. À travers sa candidature, il se positionne comme un porte-voix des aspirations citoyennes et d’un renouveau démocratique. Loin de se présenter comme un opposant classique, Gwet mise sur un programme de transformation profonde du Cameroun, basé sur des priorités concrètes et une méthode participative.

Son projet de société repose sur 20 engagements clés qui dessinent les contours d’un Cameroun plus équitable, moderne et inclusif. Parmi les mesures phares figurent :

La revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 125 000 FCFA, applicable à toutes les catégories de travailleurs.

Une réforme constitutionnelle instaurant une limitation à deux mandats présidentiels de cinq ans chacun.

Des investissements massifs dans l’éducation, la santé, la sécurité sociale, et la modernisation des infrastructures.

La promotion du rôle des femmes dans le développement national et une attention particulière à la justice sociale.

Un financement citoyen inédit

En mars 2025, Jean Blaise Gwet a surpris la scène politique en lançant une campagne de levée de fonds populaire, avec pour objectif de réunir 8,7 milliards de FCFA. Cette initiative, inspirée de modèles participatifs observés dans d'autres démocraties, vise à replacer le peuple au cœur du processus électoral.

En appelant les Camerounais à contribuer, même symboliquement, le candidat du MPCC souhaite construire une campagne qui reflète les attentes et l’engagement de la base. Cette démarche est aussi une manière de rompre avec les circuits traditionnels de financement politique, souvent opaque.

Une dynamique nouvelle dans un climat incertain

Le MPCC, qui compte aujourd’hui trois élus à l’Assemblée nationale, bénéficie d’un statut légal lui permettant de présenter un candidat à la présidentielle. Malgré un climat sociopolitique tendu et un paysage électoral encore verrouillé à certains égards, le parti affiche une posture sereine et déterminée.

Jean Blaise Gwet se distingue par une approche pragmatique et inclusive, qui pourrait séduire une frange importante de l’électorat, notamment les jeunes et les classes moyennes urbaines, en quête de perspectives nouvelles.

Un choix crucial pour l’avenir

À quelques mois du scrutin, l’émergence de candidatures comme celle de Jean Blaise Gwet invite à repenser l’avenir politique du Cameroun. Dans un contexte de fortes attentes sociales, son programme structuré, son ouverture au dialogue et son positionnement en dehors des clivages traditionnels pourraient représenter une réponse crédible à la quête de renouveau.

Plus qu’un simple challenger, Gwet incarne une alternance possible, portée par une vision claire et une volonté de changement profond. Le scrutin d’octobre prochain s’annonce donc comme une échéance déterminante, non seulement pour les candidats en lice, mais surtout pour le peuple camerounais, appelé à écrire une nouvelle page de son histoire démocratique.