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Zemio: les accrochages entre FACA, Russes, et les éléments Ani Kpi Gbé font des centaines de déplacés


Les accrochages entre forces armées centrafricaines (FACA) appuyées par leurs alliés Russes et les éléments d'autodéfense Ani Kpi Gbé dans la ville de Zémio, font basculer la ville dans une crise sociale.

Les déplacés de Zémio
Les déplacés de Zémio

Plus de 500 personnes ont fui leurs habitations et prennent refuge à l'église catholique de Zémio, selon les informations fournies par les prêtres contactés par notre rédaction. Une centaine de personnes ont traversé le fleuve pour se réfugier vers le Congo voisin, selon les mêmes prêtres contactés.


À l'origine de cette nouvelle tension armée, une querelle entre les instructeurs russes et les forces d'autodéfense Ani kpi Gbé au sujet d'un probabledésarmement.


Selon le récit d'un habitant bien informé:


«Les alliés russes auraient informé les éléments d'autodéfense Ani Kpi Gbé, qu'ils ont reçu l'ordre de les envoyer à Bangui pour une série de recyclages. Douze hommes sont aussitôt mis à disposition des Russes par le responsable des éléments d'autodéfense Ani Kpi Gbé, pour ce recyclage.


Alors que sept d'entre les forces d'autodéfense défense auraient obtempérer, le désarmement d'une poignée de réfractaires aurait occasionné des éléments de tirs et un affrontements sanglant dans la nuit du jeudi à vendredi 2 mai aux alentours de l'aérodrome de Zémio. Les sept autres qui ont déposé leurs armes, ont rejoint aussi leurs frères d'armes le même jour, selon les informations recueillies par la rédaction du journal Ya Ça News.


A Koumboli, situé à une dizaine de kilomètres de Zémio où les affrontements ont causé des dégâts en vie humaine dans les deux camps, environ 500 personnes ont fui leurs habitations.


Alors que le bilan définitif n'est pas encore rendu public, ok déplore 4 morts du côté des forces de défense et de sécurité nationale.


Pour le moment, un calme précaire est constaté dans toute la ville de Zémio. Certains habitants vaquent à leurs occupations ce samedi matin.


Une réaction du gouvernement est attendu.

 
 
 

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