La reprise de Kidal par l'armée malienne saluée en Afrique

Mardi 14 novembre après des jours de combat, les Forces Armées Maliennes (FAMA) sont venues à bout de la rébellion Touareg dans son fief de Kidal. Une démonstration de force qui a donné lieu à une vague de réactions tant des autorités maliennes que des activistes africains saluant au passage la libération de cette ville du nord du Mali occupée depuis 2013.

Ecusson des FAMa Crédits : AFP Droits d'auteur : AFP or licensors

Sur les réseaux sociaux et à travers des communiqués officiels, gouvernements, personnalités publiques et autres leaders d'opinion affirment leur fierté.

Réunis au sein de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) avec le Niger et le Burkina Faso, le Mali s'est vu féliciter aux premières heures de la reprise de Kidal par le gouvernement du colonel Ibrahim Traoré à travers un communiqué.

Dans la même foulée, des personnalités et autres activistes africains ont montré leurs soutien et félicitations à l'armée malienne et à la population de Kidal qui de son côté était dans les rues pour saluer l'entrée des «libérateurs».

Nathalie Yemb activiste et farouche défenseure des autorités maliennes et de la vague de transition militaire en Afrique de l'ouest a dans une vidéo publié sur Youtube, rappelé le contexte et les différentes étapes de l'occupation de la ville de Kidal et appelé les autorités maliennes à déployer l'Etat le plus rapidement possible pour faciliter le retour des populations déplacées.

La libération de Kidal, ville symbole de l'occupation rebelle dans un Mali fragilisé par dix années de crise militaire vient renforcer le débat sur «l'implication de forces extérieures» dans le conflit armée. En Centrafrique, au Soudan ou au Niger des pays au contextes similaires, alors qu'aucune réaction n'a été enregistrée de la part des autorités, seuls des activistes ont salué la détermination et l'engagement des Forces Armées Maliennes dans la lutte contre l'Azawad débutée depuis 2013.

Annoncées pour les prochains jours des mobilisations et autres marches de soutien aux FAMA sont attendues dans certaines capitales africaines.