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Journaliste en danger: Centrafrique et Togo dans le viseur de l'UJPLA

La liberté de la presse mise à mal et autres dérives exercées par les pouvoirs publics à l'encontre des hommes de médias se sont multipliés sur le continent au cours de ces dernières années. Des professionnels des médias de la République centrafricaine et du Togo font les frais ces derniers jours de l'autoritarisme des politiques dans ces deux pays aux indices inquiétants. L'Union des Journalistes de la Presse Libre Africaine réagi.


Le journaliste Christian Aimé Ndotah au micro lors d'une activité de sensibilisation pour la paix


Journalistes sous les verrous ou privé d'exercer la profession.


En Centrafrique, le journaliste Christian Aimé Ndotah opposé dans un différend avec le Ministre de la Communication Serge Djorie est privé de réintégrer le service dans son département d'origine depuis deux ans. En cause, des critiques sévères du journaliste à l'endroit du membre du gouvernant ayant abouti à une décision ministérielle privant l'ancien cadre du ministère de la communication d'exercer à nouveau. Malgré un recours et une suite favorable du Tribunal Administratif de Bangui, ce qui parait « un harcèlement » selon l'UJPLA, vient renforcer le débat sur le caractère arbitraire de la décision du ministre centrafricain.


L'UJPLA déplore donc la situation et invite le Ministre Djorie à:

Eviter un acharnement préjudiciable à son département. Et à porter à la connaissance du bureau international (UJPLA) tout grief ou manquement à l'encontre de M. Ndotah dans le domaine strictement professionnel.

Dans les mêmes circonstances au Togo, deux journalistes, Amani Sossou et Loïc Lawson croulent sous les verrous depuis plusieurs jours dans l'affaire dite des « 400 millions ». Face à cette arrestation jugée arbitraire par des journaliste et activiste, l'organisation panafricaine des droits des médias a dans un communiqué, exigé la libération pure et simple de ses membres et déploré les circonstances dans lesquels ces professionnels des médias ont été mis aux arrêts suite à la plainte du ministre togolais de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Réforme foncière, Kodjo Adedze.


Il faut rappeler que les journalistes centrafricain Ndotah et togolais Sossou et Lawson ont été empêchés d'exercer ou mis aux arrêts par des membres de gouvernements ayant outrepassé des décisions de justice et sans être inquiétés. D'autres cas de violations des droits et liberté de la presse font écho de plusieurs arrestations et condamnation dans ces deux pays d'Afrique, alors que seules des organisations non gouvernementales militent sans un accompagnement légal des pouvoirs publics.


Le Togo 76e et la République centrafricaine 145e au classement mondial de la liberté de la presse de Reporter Sans Frontière comptent parmi les pays où les professionnels de l'information sont régulièrement exposés aux « prédateurs » de la liberté de la presse.


Plus de 360 journalistes étaient détenus en prison ou empêchés d'exercer l'année dernière dans une trentaine de pays différents selon les données du Committee to Protect Journalists (CPJ).


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