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Explosion mortelle au lycée Boganda : les dirigeants de l’ENERCA interpellés


Vue du lycée Barthélemy Boganda
Vue du lycée Barthélemy Boganda

La République centrafricaine est sous le choc après l’explosion dramatique d’un transformateur électrique survenue hier, en pleine session du baccalauréat, à proximité du lycée Barthélemy Boganda, à Bangui. Le dernier bilan fait état de plus de trente morts et près de 300 blessés, pour la plupart des élèves et un encadreur présents sur les lieux.


Face à l’ampleur du drame et à l’émotion nationale, les autorités ont rapidement réagi. Dans la soirée du 25 juin, le Directeur général de l’ÉNERCA (Énergie Centrafricaine), ainsi que le Directeur d’exploitation de la même société, ont été placés à la disposition de la Direction générale de l’Office centrafricain de répression du banditisme (OCRB). Cette mesure préventive s’inscrit dans le cadre de l’enquête ouverte pour faire toute la lumière sur les causes exactes de l’explosion.


Selon des sources proches du dossier, il s’agirait d’un incident technique lié à une surcharge ou à un défaut d’entretien du transformateur, situé à proximité immédiate du centre d’examen. Toutefois, la négligence, le défaut de sécurité ou encore des défaillances dans la gestion des installations pourraient également être au cœur des investigations.


Le gouvernement a promis une transparence totale dans le traitement de ce dossier. Un deuil national a été décrété par le président Touadera dans une adresse à la nation, alors que les familles endeuillées réclament justice et que plusieurs blessés luttent encore pour leur vie dans les hôpitaux de la capitale, où l’afflux massif de victimes a mis les services médicaux sous pression.


Cette tragédie soulève de nombreuses questions sur l’état des infrastructures électriques du pays, sur les mesures de sécurité autour des établissements scolaires, ainsi que sur la responsabilité des autorités en charge de la gestion de l’énergie.


L’opinion publique attend désormais des réponses claires et des actions fortes. Pour beaucoup, cette catastrophe ne doit pas rester un drame de plus sans conséquence.

 
 
 

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